Au Fil de Verre

À propos de moi

Mon parcours

J’ai grandi dans un petit village de campagne aux confins du canton de Vaud dans une famille simple. Un papa maçon de formation puis électricien et une maman mère au foyer étaient tous deux touche à tout. Ils ne jetaient rien, tout pouvait servir un jour. Pendant de nombreuses années mon métier d’aide-comptable me suffisait. Quand mes deux garçons ont grandi, j’ai ressenti le besoin de faire à nouveau quelque chose de mes doigts. De leur naissance au début de leur adolescence, j’ai pris des cours de couture. J’alternais la confection de vêtements ou de costumes de carnaval pour eux et pour moi. Puis il y a quelques années la commune a organisé des ateliers de découvertes «inter-généraction». Les grands-parents, parrains et marraines habitant trop loin, je suis allée à ces ateliers avec le deuxième de mes garçons. L’un d’eux se déroulait sur une matinée à l’école de Vitrail de Monthey. Je dois dire que je m’y suis rendue un peu à reculons. Le bruit de la coupe du verre me donnait des frissons rien que d’y penser et le risque de se blesser avec un jeune enfant n’en parlons même pas. Tous les deux, nous avons coupé, mis en plomb et souder et sommes rentré à la maison avec un petit vitrail fait main de neuf pièces. Finalement, j’ai adoré faire quelque chose de différent avec mes mains. Deux ans plus tard, je me suis inscrite pour un stage d’été d’une semaine et depuis je suis tombée dans le monde du verre. Les possibilités sont infinies; seule sa créativité est une limite.

La deuxième vie de mes lanternes

Toutes mes lanternes sont de la deuxième main. Récupération en déchetterie, chez des privés, achat aux enchères. Je change les verres ou les peints.
  • Technique du fusing: sur une plaque de verre transparent, je pose une deuxième couche de verre de couleur. Lors de la cuisson entre 720° et 820°, le verre fond et se colle. Il m’arrive également de peindre un motif entre les deux couches de verres.
  • Peinture: sur le verre d’origine, je pose un émail qui est cuit à env. 620°. Il m’arrive également de parsemer le tout de frites de verres. Lors de la cuisson, les frites fondent avec l’émail et s’arrondissent, ce qui enlève le côté piquant des morceaux de verre.
  • Technique du Tiffany: sur la tranche d’un morceau de verre, on pose une bande de cuivre autocollante puis on fait une soudure à l’étain pour faire tenir deux morceaux ensemble. Ceci permet des montages en trois dimensions (par exemple mes photophores ou porte-crayons).

Proche du zéro déchet

Pour mes créations de verre, j’utilise d’abord les grandes plaques pour faire des plats, assiettes, bols et divers. Puis les chutes me permettent de faire des décors sur mes objets ou ma collection de sapins de noël. Pour les restes, le verre transparent est broyé en différentes tailles et me sert de base pour les bijoux.

Créations textiles

J’utilise principalement les chutes de tissus de mes années de cours de couture pour fabriquer des sacs à pincettes, des sachets de lavandes et divers. Les «Quenouilles» de lavande sont tressées avec d’anciens rubans du grand-père de mon époux qui fabriquait des crèches ainsi que des jouets pour enfants.