Mon parcours
J’ai grandi dans un petit village de campagne aux confins du canton de Vaud dans une famille simple. Un papa maçon de formation puis électricien et une maman mère au foyer étaient tous deux touche à tout. Ils ne jetaient rien, tout pouvait servir un jour. Pendant de nombreuses années mon métier d’aide-comptable me suffisait. Quand mes deux garçons ont grandi, j’ai ressenti le besoin de faire à nouveau quelque chose de mes doigts. De leur naissance au début de leur adolescence, j’ai pris des cours de couture. J’alternais la confection de vêtements ou de costumes de carnaval pour eux et pour moi. Puis il y a quelques années la commune a organisé des ateliers de découvertes «inter-généraction». Les grands-parents, parrains et marraines habitant trop loin, je suis allée à ces ateliers avec le deuxième de mes garçons. L’un d’eux se déroulait sur une matinée à l’école de Vitrail de Monthey. Je dois dire que je m’y suis rendue un peu à reculons. Le bruit de la coupe du verre me donnait des frissons rien que d’y penser et le risque de se blesser avec un jeune enfant n’en parlons même pas. Tous les deux, nous avons coupé, mis en plomb et souder et sommes rentré à la maison avec un petit vitrail fait main de neuf pièces. Finalement, j’ai adoré faire quelque chose de différent avec mes mains. Deux ans plus tard, je me suis inscrite pour un stage d’été d’une semaine et depuis je suis tombée dans le monde du verre. Les possibilités sont infinies; seule sa créativité est une limite.
Créations textiles
J’utilise principalement les chutes de tissus de mes années de cours de couture pour fabriquer des sacs à pincettes, des sachets de lavandes et divers. Les «Quenouilles» de lavande sont tressées avec d’anciens rubans du grand-père de mon époux qui fabriquait des crèches ainsi que des jouets pour enfants.